dimanche 7 décembre 2008

Grenoble --> Union Island (Ze trip)

Ce blog est avant tout une trace perso de mon voyage. Certains détails comme les prix par exemple pourront paraitre chiants pour certains, mais pourront peut-être être utiles pour d'autres. On ne fait jamais l'unanimité, et je n'en ai pas l'intention !
Pour voir les images en plus grand, clique dessus.
Enjoy !!!

Mercredi 3 décembre 2008
Départ en bus de la gare routière de Grenoble direction Aéroport de Saint-Exupéry à Lyon à 18h (et quelques, retard oblige ! ;-)
Il fait relativement froid, mais c'est la saison.
Arrivée à Lyon St Ex vers 19h passé et direction enregistrement Easy Jet.
Décollage à l'heure et vol sans problèmes, excepté la météo qui occasionne par moment des putains de vibrations ; on se croirait au sol sur un chemin de terre plein d'ornières : ça me fait penser à Laurette qui était arrivée de Leeds en avion et avait subit la chose mais pendant la totalité de son voyage ;-))
Arrivage à London Gatwick vers 21h après un peu plus d'une heure de vol.
Après avoir un peu visité l'aéroport, je me pose dans un café et commande une bière. Fauteuils en cuir, je me dis que c'est un bon endroit pour me poser et peut-être pour passer la nuit. Même pas le temps de finir ma rebié que ça ferme... changement de plan.
Dormage comme prévu dans l'aéroport car les hôtels sont trop chers. Manque de bol, le banc que je choisis est à côté d'un escalator en réparation (bling bling : c'est pas Sarko, c'est le bruit du marteau sur de la tôle ...). En plus y a une mémé qui ne dors pas et rigole toute la nuit.
Réveil fréquent, mais bon, on peut pas tout avoir.

Jeudi 4 décembre
Le dernier réveil vers 6h est le bon et je pars avec mon bordel chercher un café : 1,49£ et c'est un breuvage un peu strange. Une petite clope dehors avant d'aller au booking, il pleut. Étonnant, non ? ;-)
Enregistrement sans problème après une petite queue d'une bonne 30aine de minutes. Comme dans tous les grands aéroports, une seule entrée pour le contrôle sécurité, donc ça prend une plombe. Puis 2 km de couloirs pour arriver au bording, d'où un petit stress inutile car je ne suis pas en retard, mais quand on connait pas...
Entrée dans l'avion (747) et installation au fond de l'avion comme indiqué sur mon billet. Au bout d'un moment, message du cap'tain, on aura un peu de retard au départ mais on rattrapera le temps en vol. Un autre message plus tard disant qu'on attends encore. Finalement, plus d'une heure et demie de retard au décollage. Décollage, 8h30 de vol puis atterrissage à Tobago pour une escale. Re-attente en raison d'un bagage perdu, comptage et re-comptage des passagers et re-décollage avec du retard. A peine une heure de vol jusqu'à Grenada, atterrissage et sortie de l'avion. Il fait 29° ! Yes !!! Passage au contrôle des passeports. On est 300 passagers et il n'y a que 5 agents... Ça prend au moins une plombe... ensuite je récupère mes bagages et re-queue pendant au moins 45mn : ils sont grave lents et demandent souvent d'ouvrir les bagages. Moi je lui dis que je suis en quelque sorte en transit puisque je repars le lendemain pour Union Island. Elle me laisse passer sans trop de problèmes. Je sors de l'aéroport : il est 19h et il fait déjà nuit (18h). L'arrivée était prévue à 15h25. Il fait chaud et ça me rappelle la Réunion (moiteur, odeurs, végétation,...) : putain ça sent grave les vacances !!! Taxi, taxi ! No, thank you, I take the bus. Réponse : y a plus de bus. Mon cul, ouais (mais bon je suis pas sûr qu'il y en ait malgré tout...).
Finalement un bus (10 places genre combi VW) arrive et me prend. Direction St Georges, Lagoon road au Lazy Lagoon (j'ai réservé une chambre dans un bungalow sur internet). Il me demande 15 EC$ et n'en ayant pas je lui file 7 US$ (le taxi aller/retour coûtait 30US$). Arrivée au Hornibaboon le bar du Lazy Lagoon au bout de 20 mn.
Hello, I've reserved... On me répond direct : You're Gil ? Allright !
Claudia, la patrone (c'est une belle blonde ;-) qui est française, est contente de me voir !
On me montre ma piaule, je pose mon bordel dans la chambre et je reviens au bar et je demande à boire un truc du coin. Claudia me dit que le premier est compris dans le prix, c'est le cocktail d'accueil (sans comparaison avec la salade d'accueil de Buffalo ;-). On discute un peu, puis je discute avec Felix un mec super sympa du coin qui parle un peu le français, mais bien quand même et je lui fais remarquer. Un 2ème puis un 3ème verre de rhum mélangé avec un soft. Bon, j'ai faim ! Poulet façon caraïbe au menu, je me régale ! C'est une soirée latine et le lieu est fréquenté par des locaux et des touristes. Ca danse et ça boit des canons dans une ambiance décontractée.
Bientôt minuit, j'suis mort, je paye ma note (66US$ pour la nuit, le repas et les canons, ça reste correct) et je vais au pieu. La chambre, sommaire mais assez grande, comprend un lit double, une douche et de quoi faire à manger, style camping. La porte d'entrée donne sur une terrasse abritée avec 2 chaises et une table avec vue sur le lagon et entourée de végétation verte et luxuriante. Ca donne envie de rester plus longtemps !


Vendredi 5 décembre
Putain je me réveille à 3h du mat, puis toutes les heures... après réflexion, malgré la fatigue théorique, ça correspond à 8h en France...
Je dois être à l'aéroport à 6h45 pour l'enregistrement, donc je me lève un peu avant 6h pour attendre un éventuel bus ou un taxi. Il fait jour et la pluie vient de s'arrêter de tomber. Tout est calme malgré quelques voitures qui passent. 6h10 je fais signe à un bus qui s'arrête : il est plein, mais je monte quand même avec ma valise, mon pc et mes palmes. On passe par l'université où la majeure partie des gens descendent et on se dirige vers l'aéroport. Le bus fonce sur la route qui est en bon état, malgré quelques nids de poules qu'il évite soigneusement, et j'arrive à l'aéroport à 6h30. Je lui donne 5US$ et il me dit que c'est ok. J'ai du lui donner beaucoup plus que ce qu'il faut, mais comme je n'ai pas de monnaie locale (EC$ pour East Caribbean Dollar, la monnaie utilisée dans une grande partie du sud des caraïbes). J'attends que mon enregistrement s'affiche, puis au bout d'une demie heure, ne voyant toujours rien s'afficher je m'avance vers un guichet et demande où et quand commence l'enregistrement. La réponse est vague et je retourne m'assoir. L'heure tourne et toujours rien. Finalement, vers 7h15 une femme arrive et demande qui va sur Cariacou (une île entre Grenada et Union Island) et je lui dis que je vais à Union Island. C'est le même vol ! Elle me délivre mon billet et me dit d'aller payer ma taxe de sortie de Grenada, de passer au contrôle, puis à l'immigration, puis re-contrôle. Tout se passe bien et vite et j'arrive dans la salle d'attente où se trouvent des boutiques de duty free. On doit être une dizaine de personnes à attendre. Finalement un petit avion arrive et s'arrête devant la porte : c'est mon avion ! Les bagages sont chargés puis c'est le moment d'embarquer. On a 10mn de retard. L'avion est tout petit et peut embarquer 10 personnes, pilote compris (5 rangées de 2, il doit mesurer 1,5m de large), il a 2 hélices et le train d'atterrissage est fixe.
Le commandant de bord nous adresse 2 ou 3 phrases : seabelt fasten, not to smoke, 20 mn flight to Cariacou. Et c'est partit !

On décolle et on s'élève au dessus de l'île que l'on survole : le paysage est super beau !


















































































Au fur et à mesure que l'on avance, une multitude d'îles apparaissent, toutes plus belles les unes que les autres !





















































































Au bout de 20mn, atterrissage à Cariacou sur une toute petite piste d'atterrissage. La moitié des passagers descendent et on re-décolle 5mn plus tard.
















Le commandant nous indique 5mn de vol pour Union Island. Une fois en l'air, on voit une multitudes d'île qui se confondent les unes et les autres avec la perspective due au fait qu'on ne vole pas très haut. C'est scotchant !!!



Mangrove à proximité de l'aéroport de Cariacou




















































A peine le temps de rien faire que la piste d'atterrissage est en vue, elle se trouve juste derrière une petite colline que l'on rase et l'avion se pose tranquillement.


Ashton harbour














Ashton harbour















Clifton harbour





















Avec beaucoup de cul, il faut bien le dire puisque je ne sais pas où je vais, c'est le quartier où j'habite (on ne voit pas la maison mais elle se trouve juste au dessous du bas de la photo).











C'est le centre ville (bon, ok, c'est pas vraiment une ville, mais on dit pas centre village...) avec le ponton en bas à gauche où arrive le ferry et la rue principale.












Descente de l'avion, passage à l'immigration, on me fait ouvrir mes bagages et je sors de l'aéroport en cherchant Véro qui est peut-être venue me chercher si elle ne bosse pas. Personne.

Je pars donc à pieds en direction du centre de Clifton où se trouve "Grenadines Dive" le magasin de plongée où elle bosse. En même pas 10mn je suis au centre de Clifton et un rasta m'y accompagne : j'étais à 50m, mais c'était pas indiqué ;-)

Je demande si Véro est là et on me répond qu'elle est à l'aéroport et qu'elle m'y attend. Donc je laisse mes affaire dans le dive shop et repars à pieds pour l'aéroport. Elle n'y est pas et je ne l'ai pas croisée (y a qu'une seule route). Je reviens au dive shop et le patron me file un catalogue sur les Grenadines et me dit d'aller me caler dans un bistrot sur la rue principale de Clifton à 150 m de là et d'attendre : c'est tellement petit qu'elle passera par là à un moment ou un autre. Je m'y rends donc, prends un coca et commence à lire et regarder les gens passer. Le bar/épicerie est tenu par une française et je trouve que les prix sont aussi élevés qu'en France, voire même plus (8EC$ le coca, soit environ 2,5 euros pour une canette de 33cl !).

Au bout d'une bonne heure, toujours pas de Véro, donc je décide de retourner au dive shop pour demander si elle est revenue. Une femme me dit que non et je lui demande de m'indiquer où se trouve sa chambre. Après quelques explications je pars en espérant trouver l'endroit. Je me plante une première fois puis j'arrive devant une bâtisse de 3 niveaux qui ressemble fortement à celle décrite. Je monte les escaliers, entre dans un couloir où se trouvent plusieurs porte, et la dernière est entrouverte. Je jette un œil et aperçoit Véro de dos assise devant une table. Yessss !!!
Elle était allée à l'aéroport mais juste après que je sois arrivé et reparti, puis elle était revenue à l'appart car elle pensait que j'arrivais de Barbados et l'avion arrivait à 13h.
Il est presque midi.
L'appart fait environ 30m² et est composé d'une seule pièce comprenant 2 lits, 2 chaises, une table, une gazinière, un évier, un frigo, une télé, 2 fauteuil, une table basse et un ventilateur, et d'une salle de bain comprenant un wc et une douche froide. Ici pas d'eau chaude et l'eau provient d'une citerne alimentée par l'eau de pluie. Il ne pleut qu'entre juin et novembre, donc il faut faire des provisions d'eau à cette période pour le reste de l'année.
On a vue sur la montagne (colline plutôt) verdoyante avec quelques maisons perchées. On se trouve à 200m du dive shop, dans une rue à proximité immédiate de la rue principale et donc du centre.
Ici tout le monde écoute du reggae, on entend même passer les voitures tôt le matin avec du reggae à fond ! C'est terrible !!!
Les gens sont super sympa, souriants et tranquilles. Même les chiens qui errent en liberté sont souriants et super tranquilles : tel maître, tel chien ! C'est impressionnant !!! Comme s'ils bouffaient de la beu ;-)). Rien à voir avec tous les chiens que j'ai pu croiser jusque-là partout où je suis allé.
Quand je croise quelqu'un je dis good morning et les réponses sont diverses et variées : allright, yeah man, it's ok, ou good morning, souvent suivi d'un how are you doing ?

4 commentaires:

Unknown a dit…

à propos des chiens, t'es gonglé.
Ted est toujours cool !!! même sans beu ;-)

Wallérie a dit…

Gilles c'est sympa de faire partager tes vacances pendant qu'on bosse et qu'on se caille sous la neige !
Cela ne devrait pas exister !

G'île a dit…

Ça partait pourtant d'un bon sentiment... moi quand je vois de belles photos ça me fait envie, pareil quand je vois de belles meufs ;-))

Anonyme a dit…

Super sympa ton récit du trip; j'ai été à Union quinze jours après toi. Le barman du Bougainvilla, mari de Hyacinte, s'appelle Derek. Et pour le rasta way of life, on te demande "Wha'm?" ("What'up man ?") et tu réponds "No'm" ("Nothin'man"). Ton blog est cool.