vendredi 12 décembre 2008

Journée à PSV (Petit Saint Vincent)

Jeudi 11 décembre

Comme tous les jours, je me lève vers 7h pour déjeuner avec Véro qui se lève à 6h30 (elle bosse à 8h) et on doit aller voir si je peux faire ma première plongée vu qu'il n'y a que 2 plongeurs prévus. Finalement d'autres personnes ont réservé depuis la veille et le bateau sera plein. D'autant que Jeremia nous dit qu'il faut prévenir la veille car ça prend plus de temps qu'une simple plongée; il faut partir plus tôt pour aller faire les exercices sur un site particulier et être de retour pour 9h pour aller chercher les autres plongeurs.
Cependant Jeremia me propose d'aller passer la matinée à Petit St Vincent car il faut aller y chercher 3 personnes et les ramener ensuite en début d'aprèm. Banco !
On part à 9h15, la mer est plutôt calme avec une toute petite houle entre les deux îles et il fait beau et déjà chaud (comme tous les jours, donc je vais arrêter de l'écrire). Une 20aine de minutes pour rejoindre Petite Martinique et faire le plein de gazoil car c'est un peu moins cher que sur Union et en 5mn on arrive à Petit Saint Vincent (PSV pour les intimes). On me débarque sur le ponton et je pars à la plage.


Petit St Vincent est un resort, c'est à dire un complexe hôtelier de luxe, l'île est entièrement privée et seule la plage est accessible au public, issu essentiellement des bateaux. Et moi j'suis un peu un extraterrestre :


j'ai pas d'bateau et j'fais pas partie des invités sur l'île, dont la propriétaire est veuve (elle à perdu son mari cette année, en faisant du snorkeling à la Martinique à 65 ans : un vague, les rochers, et splash !...), avis aux amateurs ;-))

Je marche un peu pour aller trouver un coin sympa, je croise quelques résidents sur la plage, la végétation est méticuleusement entretenue, pas une feuille par terre, l'herbe est coupée ras, c'est super calme, on entend quelques oiseaux et 2 paires de pélicans pêchent à proximité. Les déplacements sur l'île se font à l'aide de voiturette sans toit qui roulent sur des pseudo routes en béton.


1000 US$ la nuit ;-))
Au premier abord, la prestation semble à la hauteur. Véro m'expliquera plus tard qu'ils utilisent un système avec des drapeaux pour communiquer (jaune : ne pas déranger, rouge : besoin de quelque chose et dans les 5mn ils sont satisfaits) et qu'il y a 2 employés par client.

C'est sympa : la plage fait presque le tour de l'île et je suis presque le seul, en tout cas je ne vois personne.


Je pose 5mn et j'enfile palmes masque et tuba pour ma première excursion ! (la première a été un échec total puisque mon masque fuyait... faut dire que je suis pas trop rassuré dans l'eau au début, j'ai besoin de m'adapter. C'est vrai que j'suis un peu un cagueur dans l'eau, depuis toujours mais j'progresse !)
Une fois sous l'eau, y a plein d'algues vertes et c'est à peine assez profond pour passer, surtout qu'il doit y avoir plein de bestioles et monstres marins cachés dessous. Je décide donc de passer au péril de ma vie. Même pas un bras sectionné, ni une piqûre mortelle ! Une fois l'obstacle surmonté, on arrive sur une petite cassure, la paroie de roche et recouverte de corail s'enfoncent sur plusieurs mètres : il y a plein de poissons plutôt petits mais avec de belles couleurs pour certains, des oursins énormes (qui jettent des épines si on les touches, m'a-t-on dit !) et 2 langoustines planquées dans la roche juste à côté d'oursins, comme pour se protéger.
Ca m'a donné faim. J'avais envie d'en attraper une ! J'ai juste tiré sur un antenne mais elle n'a pas bougé, cramponnée dans son trou. Ici ils les attrapent avec un fil de fer lasso, pas à la main ;-)).
J'ai filmé ma sortie sous-marine, mais les piles étaient mortes donc je ne sais pas ce que ça va donner. Confirmation, y a rien à voir !!! Ce sera pour la prochaine fois mon "pirate des caraïbes 7".
Au bout de 20 mn, je reviens sur la plage et passe le reste du temps à visiter la plage et refaire quelques snorkles. J'ai croisé 2 couples français en vacances sur un bateau qui snorkelaient à côté de moi, et 5 jeunes qui étaient venus sur la plage en nacelle depuis leur bateau.
Vraiment paisible.
Le bateau arrive à 14h45 pour déposer les plongeurs et me chercher pour retourner à Petite Martinique faire le plein d'essence avec des bidons et faire un peu de shoping moins cher !
Le rhum coûte 28,95EC$ pour 1,14L (Mount Gay Rum qui vient de Barbados), les clops 50EC$ la cartouche de Marlboro, donc respectivement 9 euros et 15 euros. La bouffe est également moins chère pour une bonne partie des produits, on fait donc les stocks.

Bateau de pêcheur ou water taxi
(c'est son nom que j'aime bien ;-) )

Au retour, le bateau tombe en panne au tier du parcours, et on se fait remorquer par un taxi jusqu'à proximité de Morpion qui se trouve un peu plus loin et on jette l'encre en attendant que Dwain n'arrive avec un autre bateau pour nous remorquer jusqu'à Grenadines dive.

Morpion est une île minuscule située à quelques km de PSV, un anc de sable surgit de nulle part... Fa-bu-leux !!!
On n'ira pas comme prévu y faire quelques photos, mais ce n'est que partie remise !

Sans commentaire...
Dwain nous remorque jusqu'au ponton de Grenadines dive où on arrive vers 17h. J'ai bien pris le soleil et on a rien mangé depuis le p'tit dèj'... C'est pas grave, on va se prendre une bonne douche et boire un canon bien frais !
Pour le lendemain, Véro n'a peut-être pas à bosser car personne n'a confirmé. Vers 18h30 se pointe Dwain qui vient lui dire que demain ça bosse. On boit donc l'apéro avec lui et sa cop's n'arrête pas de l'appeler pour lui demander ce qu'il fait. Il est vraiment cool et on discute jusqu'à 21h ou 22h et il finit par accepter de manger un bout et il part chez lui. Il habite dans la montagne à 15mn à pieds.
Le lendemain il ne s'est pas levé pour aller bosser, il était trop fatigué... faut dire que pendant la saison, les jours de repos c'est quand y a pas de clients, pas un jour fixe, ou pas de jour du tout. Business is business !

J'essaierais de créer des diaporamas pour que les pages soient moins longues, mais en attendant, faites chauffer la molette de votre souris !

D'abord une tentative ratée de panoramix sans assistance :



Vues depuis la plage :

Union Island



Petite Martinique

Vues de la plage et de la baie :



Piscine de mer du resort :


Vidéo tortue

Tortue (70 cm env.)

Raie


Il est space ce poisson

Parties du resort visibles depuis la plage :






Première sortie en mer

Bon, j'y reviendrais plus tard, j'essaye de me concentrer sur l'actu d'abord, sinon je vais pas y arriver. En effet ça prend du temps un blog ! Même si j'ai du temps... ;-))

mercredi 10 décembre 2008

Union Island - Situation et infos

Carte de St Vincent et les Grenadines (West Indies)



Union Island se trouve juste au dessus de Grenada


















Plan de Union Island











Vue aérienne (aéroport et Clifton)












Vue aérienne de l'île












La monnaie est l'EC$ (East Carribbean Dollar).
Son taux de change avec le dollar américain est 1US$ = 2,68EC$.
Ma technique pour convertir les prix est assez simple : je multiplie les prix par 2 et ça me donne le change en francs. Ex : une bière au bar coûte 5EC$, donc 10 frs (1,5 euros). C'est approximatif mais assez proche de la réalité, légèrement supérieur donc dans le bon sens. En clair, quand j'me fais niquer, j'me fais un peu moins niquer ;-)).

St Vincent et les Grenadines comptent environ 120 000 habitants, dont 3000 sur Union Island. Clifton, où je réside, est plus touristique et plus petit que Ashton. Une 30aine de français s'y sont établis.
La population n'est pas riche, mais pas pauvre. La ressource principale est le tourisme.
Au niveau des prix, c'est super cher : comme en France voir plus cher suivant les produits. J'ai d'ailleurs arrêté de manger (ou plutôt d'acheter) des tomates : 18EC$ le kilo minimum... (5 euros et qques). Le problème c'est l'eau : la saison des pluies permet de faire des stocks d'eau (de pluie stockée dans des citernes : ce qui tombe sur le toit des maison) de juin à novembre, puis de décembre à mai c'est super sec. Donc peu de culture de légumes qui sont essentiellement importés des states.

dimanche 7 décembre 2008

Grenoble --> Union Island (Ze trip)

Ce blog est avant tout une trace perso de mon voyage. Certains détails comme les prix par exemple pourront paraitre chiants pour certains, mais pourront peut-être être utiles pour d'autres. On ne fait jamais l'unanimité, et je n'en ai pas l'intention !
Pour voir les images en plus grand, clique dessus.
Enjoy !!!

Mercredi 3 décembre 2008
Départ en bus de la gare routière de Grenoble direction Aéroport de Saint-Exupéry à Lyon à 18h (et quelques, retard oblige ! ;-)
Il fait relativement froid, mais c'est la saison.
Arrivée à Lyon St Ex vers 19h passé et direction enregistrement Easy Jet.
Décollage à l'heure et vol sans problèmes, excepté la météo qui occasionne par moment des putains de vibrations ; on se croirait au sol sur un chemin de terre plein d'ornières : ça me fait penser à Laurette qui était arrivée de Leeds en avion et avait subit la chose mais pendant la totalité de son voyage ;-))
Arrivage à London Gatwick vers 21h après un peu plus d'une heure de vol.
Après avoir un peu visité l'aéroport, je me pose dans un café et commande une bière. Fauteuils en cuir, je me dis que c'est un bon endroit pour me poser et peut-être pour passer la nuit. Même pas le temps de finir ma rebié que ça ferme... changement de plan.
Dormage comme prévu dans l'aéroport car les hôtels sont trop chers. Manque de bol, le banc que je choisis est à côté d'un escalator en réparation (bling bling : c'est pas Sarko, c'est le bruit du marteau sur de la tôle ...). En plus y a une mémé qui ne dors pas et rigole toute la nuit.
Réveil fréquent, mais bon, on peut pas tout avoir.

Jeudi 4 décembre
Le dernier réveil vers 6h est le bon et je pars avec mon bordel chercher un café : 1,49£ et c'est un breuvage un peu strange. Une petite clope dehors avant d'aller au booking, il pleut. Étonnant, non ? ;-)
Enregistrement sans problème après une petite queue d'une bonne 30aine de minutes. Comme dans tous les grands aéroports, une seule entrée pour le contrôle sécurité, donc ça prend une plombe. Puis 2 km de couloirs pour arriver au bording, d'où un petit stress inutile car je ne suis pas en retard, mais quand on connait pas...
Entrée dans l'avion (747) et installation au fond de l'avion comme indiqué sur mon billet. Au bout d'un moment, message du cap'tain, on aura un peu de retard au départ mais on rattrapera le temps en vol. Un autre message plus tard disant qu'on attends encore. Finalement, plus d'une heure et demie de retard au décollage. Décollage, 8h30 de vol puis atterrissage à Tobago pour une escale. Re-attente en raison d'un bagage perdu, comptage et re-comptage des passagers et re-décollage avec du retard. A peine une heure de vol jusqu'à Grenada, atterrissage et sortie de l'avion. Il fait 29° ! Yes !!! Passage au contrôle des passeports. On est 300 passagers et il n'y a que 5 agents... Ça prend au moins une plombe... ensuite je récupère mes bagages et re-queue pendant au moins 45mn : ils sont grave lents et demandent souvent d'ouvrir les bagages. Moi je lui dis que je suis en quelque sorte en transit puisque je repars le lendemain pour Union Island. Elle me laisse passer sans trop de problèmes. Je sors de l'aéroport : il est 19h et il fait déjà nuit (18h). L'arrivée était prévue à 15h25. Il fait chaud et ça me rappelle la Réunion (moiteur, odeurs, végétation,...) : putain ça sent grave les vacances !!! Taxi, taxi ! No, thank you, I take the bus. Réponse : y a plus de bus. Mon cul, ouais (mais bon je suis pas sûr qu'il y en ait malgré tout...).
Finalement un bus (10 places genre combi VW) arrive et me prend. Direction St Georges, Lagoon road au Lazy Lagoon (j'ai réservé une chambre dans un bungalow sur internet). Il me demande 15 EC$ et n'en ayant pas je lui file 7 US$ (le taxi aller/retour coûtait 30US$). Arrivée au Hornibaboon le bar du Lazy Lagoon au bout de 20 mn.
Hello, I've reserved... On me répond direct : You're Gil ? Allright !
Claudia, la patrone (c'est une belle blonde ;-) qui est française, est contente de me voir !
On me montre ma piaule, je pose mon bordel dans la chambre et je reviens au bar et je demande à boire un truc du coin. Claudia me dit que le premier est compris dans le prix, c'est le cocktail d'accueil (sans comparaison avec la salade d'accueil de Buffalo ;-). On discute un peu, puis je discute avec Felix un mec super sympa du coin qui parle un peu le français, mais bien quand même et je lui fais remarquer. Un 2ème puis un 3ème verre de rhum mélangé avec un soft. Bon, j'ai faim ! Poulet façon caraïbe au menu, je me régale ! C'est une soirée latine et le lieu est fréquenté par des locaux et des touristes. Ca danse et ça boit des canons dans une ambiance décontractée.
Bientôt minuit, j'suis mort, je paye ma note (66US$ pour la nuit, le repas et les canons, ça reste correct) et je vais au pieu. La chambre, sommaire mais assez grande, comprend un lit double, une douche et de quoi faire à manger, style camping. La porte d'entrée donne sur une terrasse abritée avec 2 chaises et une table avec vue sur le lagon et entourée de végétation verte et luxuriante. Ca donne envie de rester plus longtemps !


Vendredi 5 décembre
Putain je me réveille à 3h du mat, puis toutes les heures... après réflexion, malgré la fatigue théorique, ça correspond à 8h en France...
Je dois être à l'aéroport à 6h45 pour l'enregistrement, donc je me lève un peu avant 6h pour attendre un éventuel bus ou un taxi. Il fait jour et la pluie vient de s'arrêter de tomber. Tout est calme malgré quelques voitures qui passent. 6h10 je fais signe à un bus qui s'arrête : il est plein, mais je monte quand même avec ma valise, mon pc et mes palmes. On passe par l'université où la majeure partie des gens descendent et on se dirige vers l'aéroport. Le bus fonce sur la route qui est en bon état, malgré quelques nids de poules qu'il évite soigneusement, et j'arrive à l'aéroport à 6h30. Je lui donne 5US$ et il me dit que c'est ok. J'ai du lui donner beaucoup plus que ce qu'il faut, mais comme je n'ai pas de monnaie locale (EC$ pour East Caribbean Dollar, la monnaie utilisée dans une grande partie du sud des caraïbes). J'attends que mon enregistrement s'affiche, puis au bout d'une demie heure, ne voyant toujours rien s'afficher je m'avance vers un guichet et demande où et quand commence l'enregistrement. La réponse est vague et je retourne m'assoir. L'heure tourne et toujours rien. Finalement, vers 7h15 une femme arrive et demande qui va sur Cariacou (une île entre Grenada et Union Island) et je lui dis que je vais à Union Island. C'est le même vol ! Elle me délivre mon billet et me dit d'aller payer ma taxe de sortie de Grenada, de passer au contrôle, puis à l'immigration, puis re-contrôle. Tout se passe bien et vite et j'arrive dans la salle d'attente où se trouvent des boutiques de duty free. On doit être une dizaine de personnes à attendre. Finalement un petit avion arrive et s'arrête devant la porte : c'est mon avion ! Les bagages sont chargés puis c'est le moment d'embarquer. On a 10mn de retard. L'avion est tout petit et peut embarquer 10 personnes, pilote compris (5 rangées de 2, il doit mesurer 1,5m de large), il a 2 hélices et le train d'atterrissage est fixe.
Le commandant de bord nous adresse 2 ou 3 phrases : seabelt fasten, not to smoke, 20 mn flight to Cariacou. Et c'est partit !

On décolle et on s'élève au dessus de l'île que l'on survole : le paysage est super beau !


















































































Au fur et à mesure que l'on avance, une multitude d'îles apparaissent, toutes plus belles les unes que les autres !





















































































Au bout de 20mn, atterrissage à Cariacou sur une toute petite piste d'atterrissage. La moitié des passagers descendent et on re-décolle 5mn plus tard.
















Le commandant nous indique 5mn de vol pour Union Island. Une fois en l'air, on voit une multitudes d'île qui se confondent les unes et les autres avec la perspective due au fait qu'on ne vole pas très haut. C'est scotchant !!!



Mangrove à proximité de l'aéroport de Cariacou




















































A peine le temps de rien faire que la piste d'atterrissage est en vue, elle se trouve juste derrière une petite colline que l'on rase et l'avion se pose tranquillement.


Ashton harbour














Ashton harbour















Clifton harbour





















Avec beaucoup de cul, il faut bien le dire puisque je ne sais pas où je vais, c'est le quartier où j'habite (on ne voit pas la maison mais elle se trouve juste au dessous du bas de la photo).











C'est le centre ville (bon, ok, c'est pas vraiment une ville, mais on dit pas centre village...) avec le ponton en bas à gauche où arrive le ferry et la rue principale.












Descente de l'avion, passage à l'immigration, on me fait ouvrir mes bagages et je sors de l'aéroport en cherchant Véro qui est peut-être venue me chercher si elle ne bosse pas. Personne.

Je pars donc à pieds en direction du centre de Clifton où se trouve "Grenadines Dive" le magasin de plongée où elle bosse. En même pas 10mn je suis au centre de Clifton et un rasta m'y accompagne : j'étais à 50m, mais c'était pas indiqué ;-)

Je demande si Véro est là et on me répond qu'elle est à l'aéroport et qu'elle m'y attend. Donc je laisse mes affaire dans le dive shop et repars à pieds pour l'aéroport. Elle n'y est pas et je ne l'ai pas croisée (y a qu'une seule route). Je reviens au dive shop et le patron me file un catalogue sur les Grenadines et me dit d'aller me caler dans un bistrot sur la rue principale de Clifton à 150 m de là et d'attendre : c'est tellement petit qu'elle passera par là à un moment ou un autre. Je m'y rends donc, prends un coca et commence à lire et regarder les gens passer. Le bar/épicerie est tenu par une française et je trouve que les prix sont aussi élevés qu'en France, voire même plus (8EC$ le coca, soit environ 2,5 euros pour une canette de 33cl !).

Au bout d'une bonne heure, toujours pas de Véro, donc je décide de retourner au dive shop pour demander si elle est revenue. Une femme me dit que non et je lui demande de m'indiquer où se trouve sa chambre. Après quelques explications je pars en espérant trouver l'endroit. Je me plante une première fois puis j'arrive devant une bâtisse de 3 niveaux qui ressemble fortement à celle décrite. Je monte les escaliers, entre dans un couloir où se trouvent plusieurs porte, et la dernière est entrouverte. Je jette un œil et aperçoit Véro de dos assise devant une table. Yessss !!!
Elle était allée à l'aéroport mais juste après que je sois arrivé et reparti, puis elle était revenue à l'appart car elle pensait que j'arrivais de Barbados et l'avion arrivait à 13h.
Il est presque midi.
L'appart fait environ 30m² et est composé d'une seule pièce comprenant 2 lits, 2 chaises, une table, une gazinière, un évier, un frigo, une télé, 2 fauteuil, une table basse et un ventilateur, et d'une salle de bain comprenant un wc et une douche froide. Ici pas d'eau chaude et l'eau provient d'une citerne alimentée par l'eau de pluie. Il ne pleut qu'entre juin et novembre, donc il faut faire des provisions d'eau à cette période pour le reste de l'année.
On a vue sur la montagne (colline plutôt) verdoyante avec quelques maisons perchées. On se trouve à 200m du dive shop, dans une rue à proximité immédiate de la rue principale et donc du centre.
Ici tout le monde écoute du reggae, on entend même passer les voitures tôt le matin avec du reggae à fond ! C'est terrible !!!
Les gens sont super sympa, souriants et tranquilles. Même les chiens qui errent en liberté sont souriants et super tranquilles : tel maître, tel chien ! C'est impressionnant !!! Comme s'ils bouffaient de la beu ;-)). Rien à voir avec tous les chiens que j'ai pu croiser jusque-là partout où je suis allé.
Quand je croise quelqu'un je dis good morning et les réponses sont diverses et variées : allright, yeah man, it's ok, ou good morning, souvent suivi d'un how are you doing ?